C’est le plus fréquent des cancers digestifs. Son traitement repose en première intention sur la chirurgie.
En fonction du stade de la maladie pourra être proposée en post-opératoire une chimiothérapie complémentaire, notamment en cas d’atteinte ganglionnaire sur la pièce opératoire.
Cette chimiothérapie associe de l’Oxaliplatine et du 5FU selon le protocole Folfox ou Xelox pour une durée générale de 3 à 6 mois.
Lorsqu’il y a sur le bilan initial une atteinte hépatique ou pulmonaire secondaire, des chimiothérapies différentes pourront être alors proposées en fonction de certains critères biologiques de la maladie plus ou moins associées à des thérapies ciblées.
Il pourra être proposé des gestes complémentaires locaux sur les localisations secondaires telles que chirurgie hépatique ou pulmonaire, radiofréquence, radiothérapie stéréotaxique.
Le traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.
Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.
Avant de pouvoir décider du traitement d’un cancer du rectum, plusieurs examens complémentaires seront nécessaires après la coloscopie diagnostique.
Il sera réalisé une IRM pelvienne pour évaluer l’extension locale précise de la maladie, un scanner thoraco-abdomino-pelvien et quelquefois tep scan à la recherche de localisations secondaires.
Il pourrait être également proposé une écho endoscopie rectale.
À l’exception des toutes petites lésions du rectum, le traitement démarre souvent par une association de radiothérapie et de chimiothérapie orale par Xeloda. La radiothérapie se déroule généralement à raison d’une séance par jour tous les jours sauf le week-end pour 5 semaines.
Le Xeloda se prend par comprimés matin et soir chaque jour de la radiothérapie.
Il s’ensuit un repos de 6-8 semaines à l’issue duquel sera réalisé une IRM pelvienne d’évaluation avant la chirurgie complémentaire.
Les modalités de cette chirurgie vous seront expliquées par le chirurgien et dépendront de la hauteur de la lésion par rapport au sphincter anal, ce qui conditionne la nécessité ou pas d’une stomie (poche) définitive ou transitoire.
Les résultats opératoires de cette nouvelle intervention donneront lieu à une nouvelle discussion en réunion pluridisciplinaire pour discuter ou pas de la nécessité d’une chimiothérapie complémentaire notamment lorsqu’il existe une atteinte ganglionnaire.
Celle-ci associe généralement de l’Oxaliplatine et du 5FU selon le protocole Folfox au Xelox pour une durée de 3 à 6 mois.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patient, chimiothérapie orale ou intraveineuse, thérapies ciblées, associations de traitements.
Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.
Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.
La prise en charge du cancer de l’estomac localisé consiste en une chirurgie d’exérèse partielle ou totale de l’estomac.
En fonction du stade de la maladie évalué en préopératoire, pourra être discutée d’une chimiothérapie péri-opératoire : 3 à 4 cycles de chimiothérapie pré-opératoire puis 3 à 4 cycles de chimiothérapie post-opératoire.
Dans quelques cas peut être discutée une radiothérapie complémentaire.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patient, chimiothérapie intraveineuse, thérapies ciblées.
Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.
Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.
Leur traitement repose sur la chirurgie chaque fois qu’elle est possible.
Cette chirurgie peut être précédée d’une chimiothérapie en fonction du stade de la maladie.
La chirurgie lorsqu’elle est réalisée, est très souvent suivie d’une chimiothérapie dite adjuvante par Gemcitabine et Capécitabine pour une durée de 6 mois.
Lorsque la chirurgie n’est pas possible pour des raisons anatomiques notamment, une chimiothérapie seule vous sera proposée, quelquefois complétée d’une radiothérapie locale.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patient par chimiothérapie intraveineuse.
Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.
Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.
La prise en charge du cancer de l’œsophage est également multimodale.
Le bilan initial comportera la fibroscopie œsogastrique qui fera le diagnostic, et sera complétée le plus souvent par un scanner et un tep scan.
En fonction de ce bilan, et de la localisation dans l’œsophage, le traitement pourra quelquefois comporter un geste chirurgical, précédé d’une association de radiochimiothérapie.
Dans d’autres cas le traitement se comportera exclusivement une association radiothérapie chimiothérapie concomitante.
Si une radiothérapie est indiquée, les séances seront quotidiennes 5 jours sur 7 pour une durée de 5-7 semaines.
La nature de la chimiothérapie réalisée concomitamment à la radiothérapie dépendra du type histologique.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patient, chimiothérapie intraveineuse, thérapies ciblées.
Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.
Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.